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Si c’est gratuit, vous êtes le produit

C’est une phrase devenue populaire avec l’avènement du web 2.0 et de Facebook en particulier. En effet, pourquoi Facebook vous offrirait-t-il un service de manière gratuite?

Nos données personnelles sont disponibles à souhait sur les réseaux sociaux et les entreprises en profitent. Elles ont maintenant accès à une base de données complète sur leurs consommateurs potentiels, contenant non seulement leurs données démographiques, mais surtout leurs intérêts, recherches, achats en ligne,… De quoi les connaitre parfaitement et leur présenter des publicités plus ciblées que jamais.

L’agence de communication Adesias l’explique mieux que quiconque dans le vidéo ludique qui suit.

Alors maintenant nous pouvons répondre à la question comment Facebook peut-il être rentable en offrant un service gratuit? C’est grâce à vous, à nous, à nos données personnelles et à tous les contenus que nous lui laissons…

L’article « Quand vous ne voyez pas le service, c’est que vous êtes le produit ! » nous explique plus précisément la valorisation de Facebook.

Pour un tour sur la question des données en ligne et du marketing, nous vous invitons également à lire le billet de Caroline B. Courcy « Si c’est gratuit, c’est vous qui êtes le produit ! ».

Mousser un produit à l’aide des médias sociaux

Puisqu’il est très facile de créer des comptes sur les médias sociaux, il est tentant de promouvoir ses propres produits de manière anonyme. Quelques marques se sont lancées dans cette aventure, ce qui laisse beaucoup de monde perplexe. À faire ou ne pas faire?

Pour les défenseurs de cette stratégie, il existe déjà une multitude de « faux comptes » sur les médias sociaux, alors pourquoi ne pas profiter du système, puisqu’il le permet. La tentation est d’autant plus grande que ces médias sociaux sont populaires et que l’information peut se propager très vite. Ce n’est pas illégal.

Est-ce pour autant éthique? On trompe les consommateurs et on les utilise à leur insu dans une démarche publicitaire. Bien sûr que si l’entreprise avait agi en son propre nom, elle aurait eu beaucoup moins d’adeptes. C’est bien ce qu’on reproche à ce genre de stratégie.

Une relation d’affaires qui commence avec une tromperie,peut-être que ça ne nuira pas à l’atteinte des objectifs de vente au final, mais ça laisse un goût amer au consommateur qui s’est fait prendre.

Au Québec, il y a eu l’affaire Bixi, avec son faux blogue et les faux comptes Facebook de cyclistes. L’article Patrick Lagacé (Bixi, blogue et bullshit) illustre bien la frustration que cela engendre et décrit l’étendue de cette pratique, appelée notamment Astroturfing aux États-Unis.

Ça n’empêche visiblement pas les agences de marketing de continuer. En 2014, il y a eu la page Facebook « Pour la Danette au Québec », créée nous a-t-on dit par deux Français expatriés, alors qu’elle servait à mousser la demande pour l’arrivée d’un produit déjà prévue. On peut prendre connaissance de la campagne Danette et constater ici aussi la frustration du client dupé dans le commentaire.

Est-ce une stratégie que vous adopteriez?
Connaissez-vous d’autres cas qui se sont déroulés au Québec?

Améliorer les partages et le référencement d’un blogue WordPress

Dans notre billet Comment faire remarquer votre site ou votre blogue, nous avons vu qu’il fallait que l’aperçu généré par les médias sociaux soit attrayant lors des partages. Voici l’extension WordPress Yoast SEO, qui permet d’améliorer l’apparence de l’aperçu de vos billets WordPress sur les médias sociaux, mais aussi d’optimiser votre blogue pour les moteurs de recherche.

Après l’avoir installé, suivez le guide complet et détaillé Yoast SEO développé par WP Marmite.

Facebook n’est plus un réseau social

Un site de réseau social est un type de média social qui vise à mettre en relation des individus.

C’est un « un service basé sur le web qui permet aux individus (1) de construire un profil public ou semi-public dans un système limité, (2) d’articuler une liste d’utilisateurs auxquels ils sont reliés, (3) de voir et de naviguer à travers leurs propres relations et celles faites par les autres utilisateurs »1.

Facebook est maintenant bien plus que cela. Il dépasse aujourd’hui largement la simple mise en relation d’individus.

« Facebook n’est plus un réseau social, c’est devenu une plateforme sociale très sophistiquée au sein de laquelle il est possible de faire un très grand nombre de choses (discussion, publication, partage, jeu, réseautage…)»2.

Une plateforme sociale regroupe une multitude de services, de sorte que l’utilisateur passe par elle pour toute activité sociale qu’il veut entreprendre.

Facebook en est l’exemple parfait, avec ses options de mise en réseau, mais aussi de partage de photos, vidéos, d’articles provenant de sites extérieurs et de toutes ses applications développées autour.

Références

  1. danah boyd et Nicole Ellison, Social Network Sites: Definition, History, and Scholarship (traduction libre)
  2. Frédéric Cavazza, Description des différents types de médias sociaux

Réseaux sociaux ou médias sociaux?

Ces deux termes étant fréquemment interchangés, nous avons investigué la question afin de fournir une réponse claire et concise.

  • Les médias sociaux sont constitués de tous les services passant par Internet qui permettent l’interaction et l’échange d’information.
  • Les réseaux sociaux ne forment qu’une partie des médias sociaux.
  • Les réseaux sociaux sont des médias sociaux destinés à la mise en relation d’individus.

Cette réponse vous convient-elle? Quelles seraient vos définitions des termes médias sociaux et réseaux sociaux?

Pour en savoir plus :

Comment faire remarquer votre site ou votre blogue?

Voici quelques idées pour vous aider à faire remarquer votre site ou votre blogue, alors que les sites web se multiplient et qu’il est de plus en plus difficile de tirer son épingle du jeu.

Olivier Lambert nous offre 6 façons de faire connaître son blog/site internet gratuitement (et rapidement). Voici notre résumé.

  1. Faire connaître son site sur les médias sociaux.
    • Limiter les options de partages sur le blogue à Facebook et Twitter par exemple car « Plus vous augmentez le choix, plus vous réduisez l’action. C’est ce qu’on appelle le paradoxe du choix ».
    • Faire en sorte que l’aperçu généré soit attrayant lors des partages (image, titre, description).
  2. Utiliser le email marketing pour faire du marketing relationnel de masse.
    • Envoyer une petite série de courriels aux nouveaux abonnés afin d’établir une relation, le « drip email marketing ».
    • Envoyer des courriels de masse personnalisés, avec du contenu original.
  3. Créer une stratégie de contenu qui génère du trafic.
    • Publier un article par jour durant 30 jours, autour du produit ou service à vendre, en portant notamment une attention particulière aux mots-clés et en adoptant un angle intéressant et différent.
    • En faire la promotion (promotion d’un livre, publication dans des groupes Facebook ou LinkedIn, publication sur des blogues de grande envergure,…)
  4. Utiliser la publicité Facebook et AdWords pour se faire connaître.
    • Adwords va cibler selon les recherches de internautes.
    • Facebook permet de cibler un profil particulier (critères démographiques), qui ne connait peut-être pas l’existence du produit que nous offrons.
    • Envoyer ces publicités vers une page qui incite le lecteur à laisser son courriel (inscription à l’infolettre).
    • Faire du « remarketing », soit attirer à nouveau ceux qui sont déjà venus sur notre site, à l’aide d’une publicité.
  5. Se faire promouvoir par des influenceurs.
    • Contacter des influenceurs en allant droit au but et en mettant de l’avant ce que ça peut leur rapporter.
    • Se renseigner sur eux pour inclure dans le courriel un fait de leur vie ou un point commun.
  6. Parler de l’actualité dans votre niche!
    • Ce sont des mots-clés qui seront fortement recherchés durant une courte période et où il y aura encore peu de compétition.

Bilan d’une activité de promotion

L’initiative en question consistait à présenter le sujet des couches lavables aux futurs et nouveaux parents. Le but était de défaire certains mythes qui pouvaient nuire à l’adoption des couches lavables (page de ralliement L’aventure des couches lavables).

Ensuite, nous visions à informer les parents de manière claire et concise afin qu’ils embarquent dans l’aventure (Choisir ses couches et Lavage des couches).

Au travers cette initiative, nous voulions aussi fournir des outils visuels faciles à partager aux parents déjà utilisateurs pour convaincre d’autres futurs parents ou leurs proches (Comparaison lavable-jetable).

L’initiative a pour objectif ultime de réduire les déchets générés par la production et la mise au rebut des couches jetables.

Activités menées

Tout d’abord, nous nous sommes renseignés auprès de parents ainsi que par le biais de réseaux sociaux et blogues sur ce qui se dit à ce sujet, afin de trouver les mythes à défaire. Avec cette liste, nous avons préparé notre premier billet de blogue, qui servira de page de ralliement.

Pour les plus visuels, nous avons rassemblé des infographies sur un autre billet. C’est quelque chose que les adeptes aiment avoir sous la main pour informer leur entourage. Enfin, nous avons également écrit des billets pratiques, pour que les convaincus y trouvent les informations de base (ce qui peut faire tomber la barrière lié à la non-connaissance du sujet ou à la perception d’un sujet trop complexe).

Nous avons travaillé en collaboration avec un groupe Facebook sur le sujet, pour que les billets correspondent vraiment aux besoins qu’ils ressentent eux aussi quand il est question d’inciter leurs proches à adopter les couches lavables.

Sur plusieurs jours, afin d’en analyser plus facilement l’impact, nous avons partagé notre page principale sur ce groupe (pour inciter aux partages), sur deux autres groupes Facebook ainsi deux forums dédiés à la grossesse et à la maternité auxquels nous appartenions. Enfin, nous avons utilisé nos comptes Facebook et Twitter personnels pour en faire la promotion en mode public.

Nous avons également amélioré le référencement et l’apparence des partages de nos billets sur les réseaux sociaux avec l’extension Yoast SEO pour Wordpress.

Enfin, nous avons ajouté en cours de route (et partagé sur le groupe Facebook) un billet pour ajouter ultérieurement nos tests de couches, pour aider aux choix d’achat.

Statistiques de fréquentation

Pages vues Notre page centrale a surtout été consultée au moment des partages sur les groupes Facebook (8 et 9 octobre). Ce fut d’ailleurs notre meilleur référant. Les visites étaient redevenues presque nulles deux jours après nos partages.

Nous pensons que nous avons été visités par des gens ayant déjà adopté les couches lavables et qui étaient intéressés de voir ce que nous en disions.

Les partages sur les forums ainsi que notre compte Facebook personnel ont généré quelques visites également, mais dans une moindre mesure (15 octobre) et de manière non durable également.

Enfin, notre présence Twitter personnelle ainsi que le référencement direct de notre blogue n’ont pas eu vraiment d’impact durant ces quatre semaines.

Pages vuesLes derniers légers pics de visites sont relatifs à la mention de notre page en commentaire sur un sujet pertinent ou encore de notre nouvelle page (Couches au banc d’essai) et sa diffusion auprès du groupe Facebook.

Les autres pages créées ont obtenu beaucoup moins de visites. Nous en avons ajouté en cours de route et nous avons ajouté une sorte de menu au bas des pages plus tardivement également.

Facteurs en jeu

Tout d’abord, nous n’avions jamais fait d’effort pour développer notre présence publique personnelle, ni pour promouvoir notre blogue, encore moins sur ce sujet. Nous n’étions pas non plus vu comme un expert sur le sujet, nous n’avions aucune réputation ou reconnaissance comme tel. Il nous apparaît donc normal de ne pas avoir pu générer beaucoup de trafic vers notre page de ralliement.

Nous croyons que développer une audience  et promouvoir une initiative nécessite des bons contenus en certaine quantité, et surtout sur une certaine période de temps, pour se faire connaitre. Par des actions répétées, nous aurions pu acquérir une réputation et afficher une expertise sur le sujet qui nous aurait amené un certain public.

Néanmoins, il est plus facile de se monter une réputation sur le sujet quand on peut s’appuyer sur une expérience de travail pertinente, par exemple si notre blogue est relié à une boutique de vente de couches lavables ou encore une entreprise de confection. Une maman ayant déjà un blogue bien fourni au sujet de la maternité par exemple pourra générer également davantage de trafic vers ce sujet en particulier.

Notre blogue par exemple n’avait pas l’intitulé souhaité, puisque notre initiative sur le sujet était très peu fournie. Nous allons changer cela si nous poursuivons dans cette voie. Mais pour l’instant, nous pensons plutôt offrir nos billets (actuels et futurs) à des blogues déjà reconnus sur le sujet des couches ou de la maternité.

Finalement, nous croyons qu’il y a déjà différentes sources sur le sujet et qu’un site traitant déjà du sujet pourra se retrouver référencer beaucoup plus haut dans les résultats de recherche que notre blogue, dû notamment à la prolifération de mots-clés pertinents, à la popularité de ces sites, des hyperliens et du trafic qu’ils génèrent déjà (ex. : site de boutique ou blogue lié à un site de boutique ou de confection).

Ce qui a aidé à obtenir des visites, c’est le fait d’être sur un groupe Facebook constitué sur le sujet. Mais ce n’était pas notre objectif final, puisque nous aurions aimé convaincre plutôt de nouveaux parents. Nous savons qu’au moins deux personnes ont repartagé notre lien dans leur réseau, mais nous n’en avons pas perçu de réel impact sur la fréquentation de notre page de ralliement.

Les sources d’information des Québécois

De nos jours, les médias de masse comme la télévision et la presse écrite sont en perte de vitesse par rapport à la montée croissante de sources d’information sur Internet, comme les sites de nouvelles, les blogues et autres médias sociaux. Nous voulons en apprendre davantage sur les habitudes des Québécois en matière d’information.

Il ressort de différentes études que :

  • Pour 46 % des adultes québécois, la télévision demeure la principale source d’information à propos des nouvelles et de l’actualité. Elle est suivie par Internet (pour 26 % des adultes), la presse écrite (18 %) et la radio (8 %)1.
  • Pour les 18-24 ans, c’est Internet qui est la source principale d’information pour les nouvelles et actualités, avec un pourcentage de 40 %1.
  • Le choix du média d’information dépend du sujet :
    • La télévision domine comme source d’information pour la politique, le sport et les découvertes scientifiques;
    • Internet domine pour les informations sur l’automobile, les voyages, les livres, les disques, le cinéma, les sujets pratiques et la météo2.

Si on se penche plus particulièrement sur la source d’information qu’est Internet, on remarque que :

  • les sites de nouvelles et d’actualités sont la source la plus populaire pour s’informer1, mais les plus jeunes utilisent davantage les réseaux sociaux2,3.
  • 38 % des adultes québécois consultent des nouvelles sur un appareil mobile (proportion qui monte à 68 % de ceux à revenu élevé et 58 % des universitaires)1.
  • 59 % des adultes québécois suivent de l’information en temps réel sur Internet, qui est facilitée par les appareils mobiles. Cette proportion est de plus de 70 % chez les 18 à 44 ans1.
  • Les sujets suivis en temps réels sont le plus souvent la météo, les nouvelles d’actualité, les événements culturels, les résultats sportifs et les résultats d’élection1.

On conclut donc que la voie à suivre est la diffusion d’informations sur Internet, dans un format permettant le suivi en temps réel sur des appareils mobiles.

Sources :

  1. Actualité et nouvelles au Québec : l’ère de la mobilité et de l’information en temps réel (CEFRIO)
  2. Comment les Québécois s’informent-ils? (Centre d’études sur les médias)
  3. Internet comme source d’information et mode de communication (CEFRIO)

La pertinence de Twitter pour une entreprise

Nous voulons répondre ici à la question que notre collègue Alexandre Berger a postée sur son blogue « Twitter, est-ce vraiment pertinent ? ». Il se questionne sur la pertinence de développer un compte Twitter pour une entreprise.

Il y a tellement de comptes Twitter et d’autres sources d’information sur Internet qu’il est légitime de se demander si l’investissement en temps qu’on va y consacrer va nous rapporter quelque chose. C’est le fameux ROI (Return on Investment) ou RSI (Retour sur investissement). Ces ROI sont plus difficiles à chiffrer pour les réseaux sociaux, car on ne peut pas parler directement de gain d’argent, mais plutôt de gain en réputation, visibilité, popularité.

Alors qu’on ne peut plus imaginer faire vivre une entreprise sans lui dédier un site Internet, il devient difficile de penser qu’une entreprise peut se priver de comptes sur les réseaux sociaux les plus populaires. Pour nous, il est certain qu’il faut développer sa présence sur Twitter, sinon votre concurrent prendra votre place!

Twitter nous donne l’occasion d’offrir des contenus intéressants à notre public, mais également d’entamer la conversation avec lui.  Qui plus est, si nous n’y sommes pas, qui va répondre en notre nom si nous sommes mentionnés?

La circulation d’informations peut aller très vite sur un outil de microblogging comme Twitter. Il n’est peut-être pas utilisé quotidiennement par une majorité d’internautes, mais il a démontré être un outil privilégié pour s’informer et diffuser rapidement à propos d’un événement marquant à proximité (tremblement de terre, attentat,…). Il est facilement utilisable également en cas de crise ou de scandale, qui pourrait un jour toucher notre entreprise. Il sera déjà trop tard pour créer notre compte à ce moment-là.

Tenir un compte Twitter d’entreprise implique toutefois d’investir du temps dans la définition d’un stratégie propre à Twitter. Quelle sera notre ligne éditoriale? Quel est notre public cible? Qu’est-ce qui l’intéresse? On ne diffusera pas seulement de manière brute les nouvelles de notre entreprise.

Bien sûr, la concurrence est très grande et nos tweets seront quelque peu noyés dans la masse. Nous pensons qu’il n’est pas nécessaire de viser la quantité de followers, mais plutôt leur qualité.

Pour toutes ces raisons, nous pensons qu’il est nécessaire d’être présent, de savoir prendre les occasions qui s’offrent à nous pour nous montrer, nous exprimer et relayer de l’information.

En 2014, c’est 13 % des adultes Québécois qui utilisent Twitter. Cette proportion monte à 22 % chez les 18-24 ans, peut-être vos futurs clients. Plus d’informations sur les habitudes des Québécois dans ce rapport du CEFRIO : Les médias sociaux, au coeur du quotidien des Québécois.

Comment rédiger pour un blogue?

Après avoir répondu aux questions Pourquoi bloguer? et Comment bloguer?, il  faut rédiger. Comment rédiger efficacement pour un blogue afin d’atteindre les objectifs fixés dans les étapes précédentes?

Voici un titre alléchant « 5 étapes pour écrire un article de blog en une heure top chrono ». Qui ne rêve pas de rédiger ses billets en une heure seulement?

Analysons les 5 étapes proposées dans cet article.

1. Trouver un sujet

Partir d’une question de client ou de l’actualité, c’est sûrement une bonne idée. Ça peut parfois prendre 5 minutes. Toutefois, nous conseillons tout de même de valider l’intérêt pour le sujet choisi, sa pertinence et surtout la redondance avec ce qui a déjà été écrit. Est-il vraiment nécessaire d’écrire sur un sujet qui a déjà été traité une multitude de fois? Parfois, on voudra cibler davantage un produit que l’on veut vendre et analyser ce qu’on peut en dire, choisir son angle de traitement. Enfin, en entreprise, il faut souvent prendre le temps de défendre son sujet auprès d’un comité de rédaction et le faire approuver.

2. Trouver un mot-clé pour optimiser le référencement

Puisque le but ultime est d’attirer l’internaute sur notre site web, il faut trouver LE mot-clé qu’il est susceptible de chercher. Nous ajouterons qu’il faudra trouver le mot-clé ou l’expression-clé (plusieurs mots) pour chaque idée que l’on va développer. Cela devrait peut-être se faire après avoir dressé un plan de rédaction. Dans le cas d’un blogue d’affaires, ce ou ces mots-clés doivent également être pertinents aux services offerts par l’entreprise. Cette étape peut se faire à l’aide de Google AdWords (Outil de planification des mots clés) et Google Trends. Probablement que 5 minutes sont suffisantes une fois habitués aux outils (mais c’est vite passé).

3. Écrire le texte

Là par contre, cela se corse. Nous n’approuvons pas la manière suggérée dans ce billet. Et 40 minutes pour écrire le texte, c’est très peu. Nous avons vu dans notre billet précédent qu’il n’est pas nécessaire de publier trop souvent si on néglige la qualité de la rédaction. Nous croyons qu’un bon texte doit avant tout être bien préparé. Il faut du temps pour bien connaitre son sujet, l’approfondir pour offrir quelque chose de plus ou de nouveau au lecteur et choisir son angle de traitement en fonction de la ligne éditoriale. Tout cela nécessite du temps.

Avant la rédaction proprement dit, nous pensons qu’il est mieux de noter ses idées principales et les organiser dans un ordre logique, en offrant d’emblée au lecteur ce qu’il est venu chercher.

4. Choisir une photo pour illustrer notre propos

L’image va rendre le texte attrayant et dynamique, pourquoi s’en priver? L’article nous propose trois liens pour trouver une image, il en existe évidemment beaucoup plus. L’idéal est d’avoir sous la main nos quelques sites favoris, ainsi que notre banque de photos personnelles (soit nos photos, celles de l’entreprise, les images achetées et réutilisables, …). L’important est de bien lire les conditions pour utiliser l’image, qu’elle soit gratuite ou payante. Parmi les conditions, il est souvent demandé de mentionner l’auteur ou de l’avertir de chaque utilisation, par exemple.

Nous pensons qu’il faut y octroyer plus que 5 minutes afin de trouver une image pertinente, qui respecte notre budget tout en étant de qualité professionnelle, qui représente bien ce qu’on veut illustrer sans connotation qui pourrait nuire, et dont les conditions d’utilisation nous conviennent.

5. Publier et diffuser

Voilà qu’on nous dit qu’il reste 5 minutes pour finaliser le tout. Ne bâclons pas cette étape. Prenons le temps de bien relire notre texte, surveiller les fautes d’orthographe, le choix des mots, notamment pour les titres et les hyperliens (le texte cliquable doit être explicite) ainsi que la disposition (titres, sous-titres, listes, paragraphes, image, ligne de flottaison, …).

Enfin, pour avoir plus de chances d’être référencé, lu et repris, il faut prendre le temps de partager sur les réseaux sociaux, tout en étant original. Il ne sert à rien de copier-coller la même chose partout. Il est plutôt conseillé d’adapter chaque partage au réseau social. Encore une étape qui demande un peu de temps.

Conclusion

Vous l’aurez compris, nous pensons qu’il est totalement irréaliste de rédiger des billets de qualité en une heure.

Pour apprendre à bien rédiger pour le web

En terminant, nous ne pouvons que conseiller de parcourir attentivement l’excellent ouvrage d’Isabelle Canivet-Bourgaux : Bien rédiger pour le Web : stratégie de contenu pour améliorer son référencement naturel (3e édition).

Pour les résidents de Montréal, ce livre peut être lu en ligne sur la bibliothèque numérique.