Le web 2.0, c’est aussi l’émergence du web participatif, où chacun peut faire ce qu’il veut sur le web. N’importe qui peut devenir producteur de contenu (ou de plateforme) et les messages ne sont plus contrôlés par de grandes institutions. C’est donc tout un changement auquel doivent faire face les entreprises, qui perdent ainsi une partie de la main-mise sur leurs relations publiques.
L’entreprise est sur le web, que ce soit son initiative ou non.
Voilà sa nouvelle réalité. Alors qu’une bonne stratégie de publication de contenus pourrait aider l’entreprise à développer ses affaires, il est inutile de se concentrer uniquement là-dessus.
Toute entreprise devrait d’abord respecter les thèses du Manifeste des évidences.
L’entreprise doit s’adapter au web participatif, restructurer sa mise en marché et ses relations publiques. Les consommateurs parlent, non plus uniquement à leurs proches, mais au web au complet. Elle doit les écouter, mais surtout s’adapter à ce qu’ils disent. Ont-ils de nouveaux besoins? Veulent-ils un nouveau produit?
Le défi de l’entreprise en cette ère des médias sociaux et du web participatif est l’adaptation, non seulement aux demandes de ses clients, mais à leur désir de participation. L’innovation (toujours plus rapide que son concurrent) doit faire partie intégrante de son plan stratégique et cette innovation peut désormais être guidée par ses clients eux-mêmes.