Bilan d’une activité de promotion

L’initiative en question consistait à présenter le sujet des couches lavables aux futurs et nouveaux parents. Le but était de défaire certains mythes qui pouvaient nuire à l’adoption des couches lavables (page de ralliement L’aventure des couches lavables).

Ensuite, nous visions à informer les parents de manière claire et concise afin qu’ils embarquent dans l’aventure (Choisir ses couches et Lavage des couches).

Au travers cette initiative, nous voulions aussi fournir des outils visuels faciles à partager aux parents déjà utilisateurs pour convaincre d’autres futurs parents ou leurs proches (Comparaison lavable-jetable).

L’initiative a pour objectif ultime de réduire les déchets générés par la production et la mise au rebut des couches jetables.

Activités menées

Tout d’abord, nous nous sommes renseignés auprès de parents ainsi que par le biais de réseaux sociaux et blogues sur ce qui se dit à ce sujet, afin de trouver les mythes à défaire. Avec cette liste, nous avons préparé notre premier billet de blogue, qui servira de page de ralliement.

Pour les plus visuels, nous avons rassemblé des infographies sur un autre billet. C’est quelque chose que les adeptes aiment avoir sous la main pour informer leur entourage. Enfin, nous avons également écrit des billets pratiques, pour que les convaincus y trouvent les informations de base (ce qui peut faire tomber la barrière lié à la non-connaissance du sujet ou à la perception d’un sujet trop complexe).

Nous avons travaillé en collaboration avec un groupe Facebook sur le sujet, pour que les billets correspondent vraiment aux besoins qu’ils ressentent eux aussi quand il est question d’inciter leurs proches à adopter les couches lavables.

Sur plusieurs jours, afin d’en analyser plus facilement l’impact, nous avons partagé notre page principale sur ce groupe (pour inciter aux partages), sur deux autres groupes Facebook ainsi deux forums dédiés à la grossesse et à la maternité auxquels nous appartenions. Enfin, nous avons utilisé nos comptes Facebook et Twitter personnels pour en faire la promotion en mode public.

Nous avons également amélioré le référencement et l’apparence des partages de nos billets sur les réseaux sociaux avec l’extension Yoast SEO pour Wordpress.

Enfin, nous avons ajouté en cours de route (et partagé sur le groupe Facebook) un billet pour ajouter ultérieurement nos tests de couches, pour aider aux choix d’achat.

Statistiques de fréquentation

Pages vues Notre page centrale a surtout été consultée au moment des partages sur les groupes Facebook (8 et 9 octobre). Ce fut d’ailleurs notre meilleur référant. Les visites étaient redevenues presque nulles deux jours après nos partages.

Nous pensons que nous avons été visités par des gens ayant déjà adopté les couches lavables et qui étaient intéressés de voir ce que nous en disions.

Les partages sur les forums ainsi que notre compte Facebook personnel ont généré quelques visites également, mais dans une moindre mesure (15 octobre) et de manière non durable également.

Enfin, notre présence Twitter personnelle ainsi que le référencement direct de notre blogue n’ont pas eu vraiment d’impact durant ces quatre semaines.

Pages vuesLes derniers légers pics de visites sont relatifs à la mention de notre page en commentaire sur un sujet pertinent ou encore de notre nouvelle page (Couches au banc d’essai) et sa diffusion auprès du groupe Facebook.

Les autres pages créées ont obtenu beaucoup moins de visites. Nous en avons ajouté en cours de route et nous avons ajouté une sorte de menu au bas des pages plus tardivement également.

Facteurs en jeu

Tout d’abord, nous n’avions jamais fait d’effort pour développer notre présence publique personnelle, ni pour promouvoir notre blogue, encore moins sur ce sujet. Nous n’étions pas non plus vu comme un expert sur le sujet, nous n’avions aucune réputation ou reconnaissance comme tel. Il nous apparaît donc normal de ne pas avoir pu générer beaucoup de trafic vers notre page de ralliement.

Nous croyons que développer une audience  et promouvoir une initiative nécessite des bons contenus en certaine quantité, et surtout sur une certaine période de temps, pour se faire connaitre. Par des actions répétées, nous aurions pu acquérir une réputation et afficher une expertise sur le sujet qui nous aurait amené un certain public.

Néanmoins, il est plus facile de se monter une réputation sur le sujet quand on peut s’appuyer sur une expérience de travail pertinente, par exemple si notre blogue est relié à une boutique de vente de couches lavables ou encore une entreprise de confection. Une maman ayant déjà un blogue bien fourni au sujet de la maternité par exemple pourra générer également davantage de trafic vers ce sujet en particulier.

Notre blogue par exemple n’avait pas l’intitulé souhaité, puisque notre initiative sur le sujet était très peu fournie. Nous allons changer cela si nous poursuivons dans cette voie. Mais pour l’instant, nous pensons plutôt offrir nos billets (actuels et futurs) à des blogues déjà reconnus sur le sujet des couches ou de la maternité.

Finalement, nous croyons qu’il y a déjà différentes sources sur le sujet et qu’un site traitant déjà du sujet pourra se retrouver référencer beaucoup plus haut dans les résultats de recherche que notre blogue, dû notamment à la prolifération de mots-clés pertinents, à la popularité de ces sites, des hyperliens et du trafic qu’ils génèrent déjà (ex. : site de boutique ou blogue lié à un site de boutique ou de confection).

Ce qui a aidé à obtenir des visites, c’est le fait d’être sur un groupe Facebook constitué sur le sujet. Mais ce n’était pas notre objectif final, puisque nous aurions aimé convaincre plutôt de nouveaux parents. Nous savons qu’au moins deux personnes ont repartagé notre lien dans leur réseau, mais nous n’en avons pas perçu de réel impact sur la fréquentation de notre page de ralliement.

Les sources d’information des Québécois

De nos jours, les médias de masse comme la télévision et la presse écrite sont en perte de vitesse par rapport à la montée croissante de sources d’information sur Internet, comme les sites de nouvelles, les blogues et autres médias sociaux. Nous voulons en apprendre davantage sur les habitudes des Québécois en matière d’information.

Il ressort de différentes études que :

  • Pour 46 % des adultes québécois, la télévision demeure la principale source d’information à propos des nouvelles et de l’actualité. Elle est suivie par Internet (pour 26 % des adultes), la presse écrite (18 %) et la radio (8 %)1.
  • Pour les 18-24 ans, c’est Internet qui est la source principale d’information pour les nouvelles et actualités, avec un pourcentage de 40 %1.
  • Le choix du média d’information dépend du sujet :
    • La télévision domine comme source d’information pour la politique, le sport et les découvertes scientifiques;
    • Internet domine pour les informations sur l’automobile, les voyages, les livres, les disques, le cinéma, les sujets pratiques et la météo2.

Si on se penche plus particulièrement sur la source d’information qu’est Internet, on remarque que :

  • les sites de nouvelles et d’actualités sont la source la plus populaire pour s’informer1, mais les plus jeunes utilisent davantage les réseaux sociaux2,3.
  • 38 % des adultes québécois consultent des nouvelles sur un appareil mobile (proportion qui monte à 68 % de ceux à revenu élevé et 58 % des universitaires)1.
  • 59 % des adultes québécois suivent de l’information en temps réel sur Internet, qui est facilitée par les appareils mobiles. Cette proportion est de plus de 70 % chez les 18 à 44 ans1.
  • Les sujets suivis en temps réels sont le plus souvent la météo, les nouvelles d’actualité, les événements culturels, les résultats sportifs et les résultats d’élection1.

On conclut donc que la voie à suivre est la diffusion d’informations sur Internet, dans un format permettant le suivi en temps réel sur des appareils mobiles.

Sources :

  1. Actualité et nouvelles au Québec : l’ère de la mobilité et de l’information en temps réel (CEFRIO)
  2. Comment les Québécois s’informent-ils? (Centre d’études sur les médias)
  3. Internet comme source d’information et mode de communication (CEFRIO)

La pertinence de Twitter pour une entreprise

Nous voulons répondre ici à la question que notre collègue Alexandre Berger a postée sur son blogue « Twitter, est-ce vraiment pertinent ? ». Il se questionne sur la pertinence de développer un compte Twitter pour une entreprise.

Il y a tellement de comptes Twitter et d’autres sources d’information sur Internet qu’il est légitime de se demander si l’investissement en temps qu’on va y consacrer va nous rapporter quelque chose. C’est le fameux ROI (Return on Investment) ou RSI (Retour sur investissement). Ces ROI sont plus difficiles à chiffrer pour les réseaux sociaux, car on ne peut pas parler directement de gain d’argent, mais plutôt de gain en réputation, visibilité, popularité.

Alors qu’on ne peut plus imaginer faire vivre une entreprise sans lui dédier un site Internet, il devient difficile de penser qu’une entreprise peut se priver de comptes sur les réseaux sociaux les plus populaires. Pour nous, il est certain qu’il faut développer sa présence sur Twitter, sinon votre concurrent prendra votre place!

Twitter nous donne l’occasion d’offrir des contenus intéressants à notre public, mais également d’entamer la conversation avec lui.  Qui plus est, si nous n’y sommes pas, qui va répondre en notre nom si nous sommes mentionnés?

La circulation d’informations peut aller très vite sur un outil de microblogging comme Twitter. Il n’est peut-être pas utilisé quotidiennement par une majorité d’internautes, mais il a démontré être un outil privilégié pour s’informer et diffuser rapidement à propos d’un événement marquant à proximité (tremblement de terre, attentat,…). Il est facilement utilisable également en cas de crise ou de scandale, qui pourrait un jour toucher notre entreprise. Il sera déjà trop tard pour créer notre compte à ce moment-là.

Tenir un compte Twitter d’entreprise implique toutefois d’investir du temps dans la définition d’un stratégie propre à Twitter. Quelle sera notre ligne éditoriale? Quel est notre public cible? Qu’est-ce qui l’intéresse? On ne diffusera pas seulement de manière brute les nouvelles de notre entreprise.

Bien sûr, la concurrence est très grande et nos tweets seront quelque peu noyés dans la masse. Nous pensons qu’il n’est pas nécessaire de viser la quantité de followers, mais plutôt leur qualité.

Pour toutes ces raisons, nous pensons qu’il est nécessaire d’être présent, de savoir prendre les occasions qui s’offrent à nous pour nous montrer, nous exprimer et relayer de l’information.

En 2014, c’est 13 % des adultes Québécois qui utilisent Twitter. Cette proportion monte à 22 % chez les 18-24 ans, peut-être vos futurs clients. Plus d’informations sur les habitudes des Québécois dans ce rapport du CEFRIO : Les médias sociaux, au coeur du quotidien des Québécois.