Diplôme, chômage et expatriation

Voici un bon reportage sur les diplômes et le chômage en Belgique, avec un passage sur les expatriés à Montréal, produit par la chaîne de télévision nationale belge francophone.

http://www.rtbf.be/video/detail_bons-dipomes-bons-salaires-la-fin-d-un-mythe?id=1954812

Je suis allée à l’une des écoles dont ils parlent, l’IHECS (j’ai d’ailleurs revu des profs dans le reportage). J’ai quitté après deux années réussies sur quatre (une candidature qui m’a valu un certificat ici), pour un bachelier en photographie (l’équivalent d’un diplôme d’études collégiales). Il n’y a pas plus de débouchés en photo qu’en journalisme, mais ça vaut quand même quelques points sur mon CV, car on n’apprend pas que la photo non plus. Il n’y a pas plus de débouchés dans ces domaines à Montréal non plus, cela dit.

Par contre, j’ai trouvé un emploi avec contrat de deux ans en deux semaines à Montréal, sans avoir beaucoup de références (quand même une pour un stage). Ce n’était pas un emploi qualifié, mais je n’avais pas de réponse en Belgique pour le même genre de poste. Là-bas, il faut parler le néerlandais, que je ne maîtrisais pas assez, malgré l’avoir appris du primaire à l’Université (?!)… Ici, on demande un anglais fonctionnel, ils sont sûrement moins exigeants parce qu’il y a moins de concurrence…

Je suis étonnée des salaires mentionnés dans le reportage, vu que je gagnais 1000 € net par mois comme caissière à temps plein. Mais je suis contente d’avoir commencé avec 1900 $ ici finalement. J’ai trouvé un autre emploi après les deux ans et j’ai pu évoluer vers quelque chose plus en lien avec mes études dans la même organisation, donc je n’ai pas connu le chômage.

C’est vrai que les contrats sont moins « en béton » et les préavis très courts, mais dans la logique des choses, ça ne devrait pas poser de problèmes de trouver un emploi si ça n’a pas été un problème de trouver le premier.

Il est important de mentionner qu’il y a des domaines difficiles au Québec. Certains diplômes étrangers ne sont pas reconnus ou bien il faut passer des examens, voire reprendre des études (rapidement, je pense aux instituteurs, infirmiers et autres emplois en santé). En conclusion, tout dépend de notre spécialité et de la région où l’on habite.

Coupe du Monde 2014

PS : On me voit furtivement avec quelques amis durant la Coupe du monde de foot (soccer).

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